Sortie à la barre à mine du 23 février
RDV 8h30 à Quingey.
Pour annoncer doucement le programme de la journée, Arnaud m'équipe de genouillères, d'une combi et de chaussons néoprène. Il y aura "un petit peu d'eau".
Bref historique de la barre à mine pendant le trajet ... un beau projet et une détermination hors pair pour avoir bosser pendant ces 10 années !!
9h40 on est tous équipés.
Arriver au trou, petite phrase pour motiver les troupes : "Bienvenu en enfer 😈".
En descendant dans la perte, on commence déjà à se prendre de l’eau en pleine poire.
Sur la droite une relique !! ... la barre à mine qui a servit à ouvrir le trou.
Vient la trémis, des passages caillouteux et le très beau canyon d'Arol. Cette grotte dispose même se ses propres panneaux de signalisation ... la classe 😎
Le passage du canyon sur la main courante est vertigineux mais très sympa (c'est ma deuxième partie préféré). Direction le méandre du goret.
Arnaud et Quentin partent devant pour commencer la désob, et Janguy me fait la visite guidée en me montrant les astuces pour passer plus facilement.
Au début du méandre, il me dit de bien mettre les genouillères (c'est un petit teaser de la suite ...).
C'est partie à 4 pattes dans les cailloux, dans l'eau, dans la vase. On met en pratique la technique du chien qui pisse (terme utilisé par Camille pour dire un genoux à terre et l'autre jambe sur la roche 😅).
Passage à la cheminée des 3 nés et retour dans un nouveau méandre pour arriver au vestiaire (jusqu'ici, ce n'était que l'échauffement ... les parties chiantes sont à venir).
Juste après le vestiaire, c'est la partie la plus amusante (du moins à la descente) ... le toboggan. Un boyau entièrement désobstrué, tapissé de glaise. On s'assoie et on glisse. C'est simple, et c'est drôle.
Malheureusement la suite n'est pas si facile ... on attaque le méandre 1983. C'est un peu comme le méandre du goret, en plus étroit, plus bas, plus aquatique et plus désagréable.
Le sol est composé de cailloux abrasifs et il faut ramper dans l'eau. 2 passages encore plus étroit se font en rampant sur le coté, et pour couronner le tout, un bon virage à 90° pour mettre notre souplesse à l'épreuve.
Le méandre se termine par un petit ressaut et l’enchaînement de 3 puits séparés par des méandres (ma partie préférée).
Le premier puits agrémenté de sa cascade est magnifique.
Attention quand on installe le descendeur, on forme un barrage très efficace avec ses fesses, avant de libéré une bonne réserve d'eau sur le collègue d'en dessous.
Dernier obstacle, le ressaut Jango, qui se passe plutôt bien à la descente (horrible à la remontée).
On retrouve les gugus qui nous attendent depuis 40min (la technique c'est de ne pas arriver trop tôt pour les laisser travailler 😎).
Kévin creuse, Arnaud joue dans l'eau.
2h00 de désobstruction, on grignote pour faire le plein d’énergie, et c'est reparti.
Evidemment les difficultés sont inversées, le ressaut Jango, les parties glaiseuses et le toboggan sont vraiment pas cool 😵.
3h15 pour remonter, objectif atteint, on sort avant 18h 👍
8h sous terre, sortie fatigante, mais vraiment complète. De la vraie spéleo. Bravo à l'équipe qui à poursuivie ce chantier durant toutes ces années. Bravo Arnaud d'avoir réussi à mobiliser les troupes et d'avoir garder autant de motivation 👌
Et merci pour cette belle journée 🤗
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