LOUISE LA BELLE

Compte rendu sortie du 11/01/2022 - Jacob, Lucie, Sébastien à La Belle Louise

Nous partons avec la voiture d'Alice, sans Alice. Pour empêcher la buée de nous cacher la route, nous roulons les fenêtres ouvertes. Nous nous garons, enfilons nos tenues, validons l'esthétique de la nouvelle gourde de Seb (il en est très fier) et Jacob commence à équiper.

En résumé : L'entrée est relativement étroite (surtout avec un kit accroché au baudrier), puis il faut passer un premier puits de 48 mètres qu'il est possible d'équiper en 4 fractionnements et un second de 10 mètres. La fin du premier puits nous accueille par un courant d'air glacial et le second par une cascade d'eau très froide qui continue sa course d'abord sous la forme d'une grosse flaque, puis d'une petite rivière (dans laquelle Seb s'est courageusement allongé pour la photo : coucou Arnaud) et enfin d'une grosse cascade (sous laquelle Jacob s'est joyeusement douché). La suite nous est inconnue, car il y avait beaucoup d'eau et nous ne voulions pas finir nos jours auprès de la belle Louise.

Instant culture (c'est Seb qui l'a dit) : « Une bergère nommée Louise a été jetée dans le puits d'entrée par le diable, parce qu'elle avait trompé son fiancé pour un mec plus riche. Mais aussi 2 spéléologues sont morts dans ce puits en 1973 et en 1983. »

A la montée, Seb déséquipe !

La route du retour, c'est quelque chose... Le pare-brise de la voiture d'Alice (volant à droite) est couvert d'un léger givre, donc Jacob et Seb grattent. Mais à mesure qu'ils grattent, de la buée apparaît. Seb se retrouve la tête par la fenêtre pour guider la voiture sur la bonne voie, tandis qu'il tient le volant de la main droite. Dans un même temps, Jacob a les pieds sur les pédales et essuie infatigablement le pare-brise, tout en se plaignant d'avoir très froid (il faut dire qu'il est trempé). Nous mangeons des pommes déshydratées et finissons par arriver sains et saufs à Besançon.