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La Baume à Bélard

Compte-rendu de la sortie du 19/04/2023 à la Baume à Bélard Objectif : Le fond à -305. Seule promesse : Des puits, des étroitures, de l'eau, de la boue, de la sueur et des larmes. La Baume à Bélard est la cavité la plus profonde du département du Jura. Cela fait un certain temps qu'elle me tarabuste l'esprit. De plus, cette dernière fait partie de la liste des cavités à réaliser pour l'obtention du DE. L'excuse était toute trouvée pour y aller !

C'est au dernier moment et donc avec peu d'espoir de réponse positive que j'ai proposé la sortie aux membres du club. C'est avec une agréable surprise que Sébastien, Jacob, Janguy et Camille ont répondu présent à mon appel. Ainsi à 10h30, après une marche d'approche inexistante, nous nous engageons dans la cavité. Ayant repéré les puits la veille jusqu'à -70, je m'engage sous terre pour débuter l'équipement. Les puits s'enchaînent successivement. Nous les descendons rapidement.

Vers -70, Jacob ne se sentant pas en forme, décide de faire demi-tour. Il passera sa journée à gambader telle une blanche neige chantant en Gallois dans la forêt jurassienne. Pendant ce temp

s, le reste de l’équipe poursuit son chemin. Janguy m’assiste à l’équipement pendant qu’on entend Camille et Sébastien se chahuter tels des enfants au fond de la classe. Arrivés à -120, no


us nous engageons dans le nouveau réseau. A partir de là, les choses sérieusement serrées commencent. Ce réseau débute directement par un boyau descendant de plus en plus étroit débouchant sur un P6. Sébastien hésite mais finit par se glisser dans le boyau après lui avoir assuré que deux gars comme lui pouvaient y passer… Bon je l’avoue, j’ai « un peu » extrapolé.

Petit casse-croûte au pied de la verticale et on continue notre descente. La suite est un enchaînement de ressauts, de désescalades.

Chaque puits est précédé d'un boyau étroit parfois assez sélectif… En effet, il est à comprendre que dans ce réseau, chaque partie horizontale s’agence par une étroiture. Seule Camille y passait sans trop se poser de question.

De plus, le manque d'amarrage et le mauvais état des spits demandent une certaine créativité à l'équipement (noeud coincé et compagnie). D'ailleurs, la main courante d'accès au P28 étant mal aisée et possédant des amarrages douteux, nécessite l'intervention de Janguy en plantant 2 spits. Oui notre cher président plante deux spits à la force de ses bras au marteau à -200. Même pas fatigué !

Puis nous descendons encore et encore. Les puits sont de plus en plus arrosés et les frottements de moins en moins évitables. J’arrive enfin au fond du fond dans un boyau étroit, incliné à 60 degrés avec les deux pieds dans la flotte. Une étroiture de forme verticale où seul une personne y rentre. Voilà… bienvenue au -305 !


Je dissuade les autres d’y mettre les pieds. Nous nous retrouvons donc juste avant le passage bas qui y mène. Sans empressement, nous enfilons nos bloqueurs de pieds sous l’eau, sauf pour Sébastien qui aura les pieds légers pour tout le reste de la remontée. Le Noël dernier, Papa Noël avait oublié de mettre son pantin sous le sapin… Pour le retour, l’Esprit des Kits devient la devise.

Janguy remonte une grande partie de la cavité avec deux kits chargés à bloc (comme lui). Sébastien dégaze dans chaque étroiture afin de mieux passer, au grand dam de notre odorat. De mon côté, je soutiens Camille qui déséquipe des pieds à la tête la Baume à Bélard.

TPST : 10h45

Nous retrouvons enfin Jacob à la surface. Soulagés et « un peu » exténués de notre sortie, impressionnant comme les tisanes à Janguy deviennent merveilleuses !

Merci les copains pour cette superbe sortie. A la revoyure pour de prochaines aventures.

Signé : Thomas Jounin et Camille Saint-Etienne

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