Gouffre du Creux de Pêche (Villars-saint-Georges)
Arnaud, Gérard, Mickaël et Céline.
En ce mercredi fin de journée, rien de tel qu’un peu de spéléo pour se dérouiller les os ! C’est parti pour le Gouffre du Creux de Pêche à Villars-saint-Georges
, près des grottes touristiques d’Oselle.
On entre par une étroiture jusqu’à un premier palier, puis changement de corde, et descente de plusieurs mètres dans un conduit étroit. L’occasion idéale pour améliorer la maitrise du descendeur. Sortie impressionnante du plafond dans l’énorme salle principale, sur une pente d’éboulis, dans laquelle on trouve une salamandre et de nombreux ossements de bovidés, chevaux, renard, etc. Pas de spéléos ouf ! Pendant qu’Arnaud fait quelques mises en place, on se dirige avec Mickaël et Gérard vers le lac souterrain. Puis retour vers la salle principale et passage vers la seconde galerie, qui mène à la salle du pilier, en admirant le bois calcifié au passage. La salle du pilier comporte notamment de très belles petites concrétions, dont une nommée l’aile de fée. On se faufile ensuite dans une brève étroiture pour accéder à la dernière salle dans laquelle Arnaud nous raconte avoir fait jadis d’épiques batailles de boue ! On crapahute un peu, puis retour de l’autre côté en admirant au passage les caissons disposés au-dessus de l’étroiture, qui font un bruit de tambour quand on frappe sur le dessus (doucement biensûr pour ne pas les casser) et de la calcite pourrie plus loin qui donne une teinte rose à une paroi.
Puis on remonte le puit principal, ce qui est assez impressionnant vu la hauteur dont on ne se rend compte qu’une fois arrivé au plafond…
Mais on ne sort pas tout de suite : Arnaud nous a réservé une petite surprise : ce n’est pas fini ! il faut redescendre après, mais via une autre voie verticale qui me permet le découvrir le passage fastidieux des fractionnements.
A la sortie, le ciel nous offre un bon rinçage du matériel, accompagné d’une très jolie lumière et d’éclairs, le tout agrémenté d’un arc-en-ciel pour récompenser notre labeur !
Un tout grand merci à Arnaud pour sa didactique et sa patience !
